vendredi 26 avril 2013

Quatre mesures simples pour sauver la France



Et si on prenait quatre mesures simples ?
_____ Première mesure simple : suppression simultanée des aides aux entreprises et de l'impôt sur les sociétés (les aides cumulées aux entreprises dépassent le montant de l'IS, ce qui fait que l'opération est bénéficaire)
_____Deuxième mesure : gel de toute modification fiscale pendant dix ans.
_____Troisième mesure : abrogation du permis de construire préalable et majoration de 100% du droit à construire sur toutes les surfaces déjà constructibles (il manque un million de logements selon la Fondation Abbé Pierre)
______Quatrième mesure : arrêt de l'embauche de fonctionnaires pendant cinq ans et autorisation de transferts entre administrations ( le nombre de fonctionnaires a été majoré de 1 million en vingt ans, sans que le service soit d'une nature différente ou ait fondamentalement changé).
En un jour, c'est le choc international suite à l'annonce de ces quatre mesures : "Enfin, la France se réveille".
En une semaine, la France est à la fois sidérée et retrouve l'optimisme.
En un mois l'investissement repart à la hausse et toutes les délocalisations sont stoppées.
En un semestre, la courbe du chômage est nettement inversée et les investissements étrangers affluent.
En un an des projets de relocalisation se mettent en place et l'industrie du bâtiment prend de l'essor.
En deux ans, les comptes publics sont rééquilibrés et la production industrielle monte en gamme qualitativement.
En trois ans, le chômage repasse sous les 5% de la population active à la grande stupéfaction du Monde, et une ou deux innovations majeures sont produites en France.
En cinq ans, notre enseignement supérieur retrouve son rayonnement international, et la langue française reprend des couleurs.
En dix ans, la référence française entre dans l'Histoire. On parle alors de la Renaissance française, et du "dragon de l'Europe". L'Allemagne est soulagée d'être libérée d'un boulet, et au contraire tirée vers le haut par nos innovations.
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Selon le Catéchisme de l'Eglise catholique (CEC), la vertu d'espérance est une des trois vertus théologales. Je copie ici le paragraphe 1818 du CEC :
"La vertu d’espérance répond à l’aspiration au bonheur placée par Dieu dans le cœur de tout homme ; elle assume les espoirs qui inspirent les activités des hommes ; elle les purifie pour les ordonner au Royaume des cieux ; elle protège du découragement ; elle soutient en tout délaissement ; elle dilate le cœur dans l’attente de la béatitude éternelle. L’élan de l’espérance préserve de l’égoïsme et conduit au bonheur de la charité."

2 commentaires:

  1. Et en 3 ans, la France est repeinte d'affreuseries (je veux dire, encore pire que ce qu'on fait avec le permis de construire tel qu'il est organisé aujourd'hui). Votre abrogation du permis, vous pouvez vous la tailler en pointe

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    1. Les horreurs construites depuis 1945 l'ont toutes été sous couvert du permis de construire, créé par le régime de Vichy. Cette intrusion administrative dans l'acte de construire met le goût entre les mains de rustres sans goût et corruptibles.

      A l'inverse, Chenonceau et le Mont Saint Michel, et toutes les merveilles construites sur le sol de notre pays ont pu émerger car elles ont échappé au pouvoir des médiocres.

      Quant à la forme vulgaire de votre propos, je note qu'elle est homogène avec son inanité.

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